Tu fais tout bien. Tu es présente pour les autres. Tu fais attention à ne pas froisser. Tu dis souvent oui, même quand tu aimerais dire non.
Et pourtant, parfois, une sensation désagréable te serre le ventre : “Est-ce qu’on m’aimerait encore si j’étais vraiment moi ?”
Ce genre de peur est très fréquente. Elle est sourde, invisible, mais elle guide beaucoup de nos choix.
Dans cet article, je te propose de comprendre ce qu’elle cache, et comment elle peut devenir un passage vers plus de vérité et de paix intérieure.
Pas pour tout envoyer valser. Mais pour enfin te sentir à ta place… avec toi.
Pourquoi on a peur de ne plus être aimée quand on se montre vraiment
Ce n’est pas un caprice, ni une faiblesse.
Cette peur vient souvent de loin. De l’enfance, des schémas qu’on a observés, des messages qu’on a intégrés.
On t’a peut-être fait comprendre que pour être aimée, il fallait être sage. Discrète. Serviable. Toujours là pour les autres.
Alors tu t’es adaptée. Tu as appris à deviner ce qu’on attendait de toi avant même qu’on te le dise.
Mais aujourd’hui, cette adaptation pèse. Tu ne sais plus vraiment où tu es dans tout ça. Et tu te demandes si tu as encore le droit de dire non. Ou de dire “voilà ce que je ressens”.
Beaucoup des femmes que j’accompagne vivent ce tiraillement. Elles veulent être vraies, mais elles ont peur de blesser, de se couper de leur entourage, ou de ne plus être “la gentille”.
T’autoriser à être toi, ce n’est pas trahir les autres
Tu n’as pas à choisir entre être aimée et être toi.
Mais il faut parfois déconstruire cette croyance.
Quand tu commences à dire ce que tu ressens vraiment, certaines personnes peuvent être surprises.
Peut-être qu’elles ne comprennent pas. Ou qu’elles te renvoient que “tu as changé”.
Mais ce changement n’est pas une rupture. C’est accepter d’être toi, celle que tu es au fond, tout simplement.
Je me souviens d’une femme que j’ai accompagnée.
Elle avait passé sa vie à porter les autres. Elle disait : “Si je commence à dire ce que je pense, je vais tout casser.”
Et pourtant, quand elle a osé poser ses limites, elle n’a rien cassé. Elle a juste enlevé le couvercle. Et elle a découvert que certaines relations tenaient uniquement parce qu’elle s’effaçait.
Être toi, ce n’est pas trahir les autres. C’est arrêter de te trahir.
Revenir à toi sans tout perdre
Ce que ce vide dit de toi
Ce que tu ressens comme un vide, une distance, un inconfort… est souvent une alerte.
Une partie de toi te souffle que tu n’es pas là où tu devrais être.
Pas dans ta vérité, pas dans ton axe, pas dans ton rythme.
Et ce n’est pas grave.
Mais si tu fais taire ce signal, il va revenir. Plus fort. Sous forme de fatigue, de colère rentrée, de perte de sens.
Ce vide, ce flottement… ce n’est pas une faille. C’est une invitation.
Une piste pour commencer : t’autoriser à dire “non”
Je t’invite à faire un petit exercice dans un carnet.
Note trois situations récentes où tu as dit “oui” alors que tu pensais “non”.
Et demande-toi : Qu’est-ce que je craignais si j’avais dit non ?
Tu verras que souvent, la réponse est : “je ne voulais pas blesser”, “je ne voulais pas qu’on m’en veuille”, “je ne voulais pas être jugée”.
C’est normal.
Mais ce que tu perds à dire “oui” contre ton gré est souvent bien plus précieux que ce que tu penses préserver.
Tu t’inscris au webinaire du 21 août à 20h pour aller plus loin et identifier tes croyances et blocages limitants. Tu as besoin d’u cahier, d’un crayon, c’est gratuit.
Et toi, où t’empêches-tu encore d’être vraiment toi ?
Qu’est-ce que tu n’oses pas dire, par peur de perdre une place, une relation, un regard ?
Où est-ce que tu t’éteins un peu, pour qu’on t’aime “comme avant” ?
Que changerait-il si tu t’autorisais à être plus vraie, même juste un peu ?
Tu peux prendre un moment aujourd’hui pour t’écouter vraiment.
Et si tu veux, je suis là pour ça.
Ce que je te propose si tu veux aller plus loin
Tu peux écouter l’épisode 16 de mon podcast Et si tu t’écoutais autrement :
🎧 « Et si t’autoriser à être toi ne te faisait pas perdre l’amour des autres… mais te rapprochait enfin de toi ? »
Et si tu sens que tu as envie d’avancer sans te brusquer, je t’invite à réserver un appel découverte.
C’est un premier pas, un espace d’écoute, sans engagement.
Tu n’as pas à traverser ça seule.